Aides pour les personnes handicapées : droits, démarches et dispositifs

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Quelles aides pour les personnes handicapées : logement, emploi et santé

En France, un large éventail de dispositifs d'accompagnement est accessible pour soutenir les personnes en situation de handicap dans leur quotidien.

Que ce soit dans le domaine du travail, du logement ou de la santé, des aides spécifiques ont été mises en place pour garantir un accompagnement adapté.

Ce guide offre une vue d'ensemble des principales aides disponibles pour améliorer la qualité de vie des personnes concernées.

1. Accès aux aides : Obtenir le statut de personne handicapée

Le premier pas pour bénéficier des aides destinées aux personnes en situation de handicap est de faire reconnaître officiellement ce statut.

Cette reconnaissance repose sur un diagnostic médical effectué par un professionnel de santé. Il peut s'agir d’un médecin généraliste, d’un médecin spécialiste ou encore d’un psychiatre, selon la nature du handicap.

Une fois le diagnostic posé, la personne concernée peut engager les démarches auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), un organisme clé dans l'accompagnement des démarches liées au handicap.

La MDPH joue un rôle central en évaluant la situation de chaque personne en fonction de son handicap. L’institution propose un Plan Personnalisé de Compensation (PPC), un document essentiel pour obtenir des aides adaptées aux besoins spécifiques de la personne.

Ce plan permet de déterminer les différentes aides financières, humaines ou techniques nécessaires pour compenser la perte d'autonomie, que ce soit à domicile, dans le cadre professionnel ou pour l’insertion sociale.

Pourquoi faire reconnaître son handicap ?
Outre l'accès aux aides financières, la reconnaissance officielle du handicap permet de bénéficier de dispositifs tels que l'accès prioritaire à certains services publics, des aménagements de poste au travail, ou encore la possibilité de demander un logement adapté. Le statut de travailleur handicapé (RQTH) permet également d'accéder à des formations professionnelles spécifiques et d’améliorer les conditions de travail avec des adaptations personnalisées.

Les étapes pour faire une demande auprès de la MDPH :

  1. Constituer un dossier : La première étape consiste à remplir un dossier de demande auprès de la MDPH, qui inclut un formulaire CERFA spécifique, un certificat médical détaillant la nature du handicap, ainsi que d’autres documents justificatifs.
  2. Évaluation par la CDAPH : Le dossier est ensuite évalué par la Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH), qui se réunit régulièrement pour statuer sur les demandes.
  3. Mise en place du Plan Personnalisé de Compensation : Si le dossier est accepté, un PPC est élaboré. Il inclut les aides financières auxquelles la personne a droit, ainsi que d’éventuelles recommandations pour des aménagements de la vie quotidienne ou professionnelle.

Obtenir ce statut est donc une démarche essentielle pour accéder aux nombreux dispositifs mis en place pour garantir une vie plus autonome et facilitée aux personnes en situation de handicap.

2. Les aides financières pour compenser le handicap

Pour compenser les difficultés liées à la perte d'autonomie, plusieurs aides financières sont disponibles.

Elles sont destinées à offrir un soutien quotidien aux personnes en situation de handicap. Ces aides, souvent cumulables, sont octroyées en fonction du taux d'incapacité et des besoins spécifiques.

L'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)

L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) est l’une des principales aides financières destinées aux personnes dont le handicap limite fortement la capacité à travailler. Gérée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA), elle permet d’assurer un minimum de ressources pour vivre décemment.

  • Conditions d'éligibilité : L'AAH est attribuée sous certaines conditions. Le bénéficiaire doit avoir un taux d’incapacité d’au moins 80 % ou être compris entre 50 % et 79 % si une restriction substantielle d’accès à l’emploi est reconnue. Par ailleurs, les revenus du bénéficiaire sont pris en compte pour le calcul du montant de l’allocation.
  • Montant de l'AAH : En 2024, l'AAH peut atteindre jusqu’à 971,37 € par mois, selon les ressources et la situation familiale du demandeur. Cette aide peut être versée jusqu’à l’âge de la retraite, où elle est alors remplacée par l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA).

La Prestation de Compensation du Handicap (PCH)

La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) est une aide départementale qui a pour but de financer les dépenses liées à la perte d’autonomie. Elle peut couvrir :

  • L’aide humaine (comme l’emploi d’un aidant familial ou professionnel) ;
  • L’aide technique (équipement adapté au handicap) ;
  • L’aménagement du domicile ou du véhicule ;
  • Les aides animalières pour les personnes aveugles ou malvoyantes.
  • Critères d'attribution : Pour être éligible, la personne doit rencontrer une difficulté absolue pour réaliser au moins une activité de la vie quotidienne (se lever, se déplacer, se nourrir) ou une difficulté grave pour réaliser deux activités.
  • Montant de la PCH : Le montant de la PCH dépend des besoins évalués par la MDPH et peut couvrir jusqu’à 100 % des frais, selon les ressources de la personne handicapée.

La Pension d’invalidité

La pension d’invalidité est versée aux personnes qui ont perdu au moins deux tiers de leur capacité de travail à cause d’un accident ou d’une maladie, les empêchant de poursuivre une activité professionnelle. Elle est attribuée par la Sécurité Sociale et permet de compenser une partie de la perte de revenus.

  • Catégories d’invalidité : Il existe trois catégories d’invalidité, chacune correspondant à un niveau différent de perte d’autonomie :
    • 1ère catégorie : Les personnes capables d’exercer une activité réduite ;
    • 2ème catégorie : Les personnes incapables d’exercer une activité professionnelle ;
    • 3ème catégorie : Les personnes totalement invalides ayant besoin de l’assistance d’une tierce personne.
  • Montant de la pension : Le montant dépend des salaires perçus avant l’incapacité et de la catégorie d’invalidité. Il varie entre 311,56 € et 3 025,55 € par mois (montants en 2024).

L'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA)

L'ASPA est un complément de ressources accordé aux personnes de plus de 65 ans ayant de faibles revenus. Toutefois, elle peut être attribuée aux personnes handicapées à partir de 60 ans sous certaines conditions de ressources.

  • Montant : Le montant de l’ASPA dépend des ressources et peut atteindre jusqu’à 961,08 € par mois pour une personne seule. Pour un couple, ce montant peut s'élever à 1 492,08 €.

Comment cumuler les aides financières ?

Il est possible, dans certaines situations, de cumuler plusieurs aides financières, telles que l'AAH et la PCH, en fonction des besoins spécifiques de la personne handicapée.

La MDPH, en collaboration avec la CAF ou la MSA, aide à orienter les bénéficiaires pour maximiser leurs droits et garantir un soutien optimal.

3. Soutien pour les proches aidants

Les proches aidants jouent un rôle essentiel dans le quotidien des personnes en situation de handicap.

Leur implication, tant émotionnelle que physique, peut s’avérer éprouvante, et c'est pour cette raison que plusieurs dispositifs sont prévus pour leur offrir un soutien financier et juridique.

Ces aides permettent de compenser la perte de revenus ou d'aménager le temps de travail afin de répondre aux besoins spécifiques de la personne handicapée.

L'Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA)

L’Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA) est un soutien financier mis en place pour les proches qui arrêtent ou réduisent leur activité professionnelle afin de s'occuper d’un membre de la famille en situation de handicap. Ce dispositif, relativement récent, est destiné à faciliter la prise en charge des aidants et à éviter les difficultés financières liées à la réduction ou à la suspension de leur activité.

  • Conditions d’éligibilité : Pour bénéficier de l’AJPA, le proche aidant doit avoir un lien familial avec la personne handicapée (parent, enfant, conjoint, etc.). L’allocation est accessible à ceux qui interrompent temporairement leur travail pour prodiguer une assistance régulière à un proche dont l’autonomie est réduite.
  • Montant de l’AJPA : En 2024, l’allocation est fixée à 62,44 € par jour complet et 31,22 € pour une demi-journée. Elle peut être versée pour une durée maximale de 66 jours par proche aidé sur l'ensemble de la carrière de l'aidant.
  • Demande et versement : Le dossier de demande de l'AJPA se constitue auprès de la CAF ou de la MSA, en fonction du régime de sécurité sociale auquel le demandeur est affilié.

Le Congé de Proche Aidant

Le Congé de Proche Aidant permet à un salarié de suspendre son activité professionnelle pour prendre soin d’un proche en situation de handicap, sans pour autant perdre son emploi. Bien que ce congé soit non rémunéré, il garantit le maintien du lien contractuel avec l'employeur et permet à l’aidant de se consacrer pleinement à son rôle sans être contraint de démissionner.

  • Conditions d’attribution : Ce congé est accessible à tout salarié ayant au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise, et qui accompagne un proche dont le taux d’incapacité est reconnu à au moins 80 % par la MDPH.
  • Durée du congé : La durée maximale de ce congé est de trois mois, renouvelable plusieurs fois, dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière.
  • Demande de congé : Le salarié doit informer son employeur au moins un mois avant la date de départ en congé, sauf en cas d’urgence. À son retour, il retrouve son poste ou un emploi similaire dans des conditions équivalentes.

Soutien psychologique et formations pour les aidants

En plus des aides financières, plusieurs structures, telles que les associations de proches aidants, proposent un soutien psychologique et des formations pour aider les aidants à mieux appréhender leur rôle. Ces dispositifs offrent des espaces de parole, des conseils pratiques et des accompagnements spécifiques pour gérer les situations de stress ou d’épuisement.

4. Les aides pour le logement

L’accès à un logement adapté est un enjeu majeur pour les personnes en situation de handicap.

Que ce soit pour garantir l’accessibilité de leur domicile ou pour obtenir un hébergement dans un établissement spécialisé, plusieurs aides financières et fiscales sont disponibles pour alléger les charges liées à l’habitat.

Exonération de la taxe d'habitation et de la taxe foncière

Sous certaines conditions, les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier d’une exonération totale ou partielle de la taxe d’habitation et de la taxe foncière. Cette mesure vise à réduire les charges fiscales qui pèsent sur les foyers dont les revenus sont modérés et dont l’un des membres est reconnu comme handicapé.

  • Critères d’éligibilité : L’exonération est accordée en fonction des ressources du ménage et du taux d’incapacité de la personne concernée. Les personnes titulaires de l'AAH ou d'une carte mobilité inclusion (CMI) avec mention invalidité sont généralement éligibles.
  • Démarches à suivre : Les demandes d'exonération doivent être adressées au centre des impôts de la commune de résidence. Il est important de joindre tous les justificatifs nécessaires, comme une attestation de handicap ou de perception de l'AAH.

Les aides pour l’aménagement du logement

Afin de favoriser l’autonomie des personnes en situation de handicap à leur domicile, des aides spécifiques permettent de financer les travaux d’adaptation du logement. Ces travaux peuvent inclure l’installation de rampes d’accès, l'aménagement des salles de bain pour l'accessibilité, l'élargissement des portes, ou encore l’adaptation de la cuisine.

  • Crédit d'impôt pour l'adaptation du logement : Les dépenses engagées pour des travaux d’adaptation peuvent donner droit à un crédit d'impôt de 25 % du montant des travaux (plafonnés à 5 000 € pour une personne seule et 10 000 € pour un couple sur une période de 5 ans).
  • Subventions de l'ANAH : L'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH) propose également des subventions pour financer les travaux d’adaptation. Ces aides sont réservées aux propriétaires occupants aux revenus modestes ou très modestes.
  • Prêts à taux zéro : Certains établissements bancaires proposent des prêts à taux zéro pour financer les travaux d’aménagement, facilitant ainsi l’accès à un logement adapté.

L'Aide Sociale à l'Hébergement (ASH)

L’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH) est une aide accordée par les départements pour couvrir tout ou partie des frais d’hébergement des personnes en situation de handicap vivant dans un établissement spécialisé ou chez un accueillant familial. Cette aide vise à garantir un hébergement adapté aux besoins de la personne, que ce soit pour une solution de long terme ou pour un accueil temporaire.

  • Conditions d'éligibilité : L'ASH est accordée aux personnes handicapées ayant des ressources insuffisantes pour couvrir les frais d'hébergement. Une évaluation des ressources est effectuée pour déterminer la part prise en charge par le département.
  • Types d'hébergement concernés : L’ASH peut être attribuée pour l’hébergement en foyer d'accueil médicalisé, en maison d'accueil spécialisée, ou chez un accueillant familial agréé.
  • Démarches : La demande d’ASH s’effectue auprès du Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) ou de la mairie. Le dossier doit être constitué avec une attestation de résidence dans l’établissement et une évaluation des frais.

5. Les aides pour la santé des personnes en situation de handicap

L’accès à des soins adaptés est essentiel pour les personnes en situation de handicap.

En France, plusieurs dispositifs sont mis en place pour garantir un suivi médical de qualité, que ce soit à domicile ou en établissement. Ces aides permettent aux personnes handicapées de recevoir les soins nécessaires tout en maintenant une certaine autonomie.

Les Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD)

Les Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) sont un dispositif essentiel pour les personnes en situation de handicap, particulièrement celles à mobilité réduite ou ayant besoin d’une assistance quotidienne. Ces services permettent de recevoir à domicile des soins infirmiers, qu’il s’agisse d’interventions ponctuelles ou de soins sur le long terme.

  • Types de soins fournis : Les SSIAD prennent en charge divers actes médicaux tels que le changement de pansements, les injections, la distribution de médicaments, ainsi que les soins liés à l’hygiène et à la toilette. Ils interviennent également dans la surveillance de l’état de santé global des personnes handicapées.
  • Professionnels impliqués : En plus des infirmiers, les SSIAD coordonnent l’intervention de plusieurs professionnels de santé, dont les médecins, kinésithérapeutes, et pédicures-podologues, pour offrir une prise en charge complète et personnalisée.
  • Accessibilité : Ce service est accessible 7 jours sur 7, y compris les dimanches et jours fériés, afin de garantir la continuité des soins pour les personnes en perte d’autonomie.

La Carte Mobilité Inclusion (CMI)

La Carte Mobilité Inclusion (CMI) facilite le quotidien des personnes en situation de handicap en leur offrant des avantages spécifiques liés à leur mobilité. Trois types de cartes sont disponibles : la CMI Stationnement, la CMI Priorité, et la CMI Invalidité, chacune répondant à des besoins différents.

  • CMI Stationnement : Elle permet de se garer gratuitement sur les places réservées aux personnes handicapées ou de stationner sur des places publiques, facilitant ainsi les déplacements quotidiens.
  • CMI Priorité : Cette carte garantit des droits prioritaires dans les files d’attente et l’accès aux places assises dans les transports publics et les espaces publics.
  • CMI Invalidité : En plus des avantages de la CMI Priorité, cette carte permet de bénéficier de réductions tarifaires dans les transports en commun et d’avantages fiscaux pour l’aménagement du domicile.

Le financement des soins à domicile

Les personnes en situation de handicap qui ne peuvent pas se déplacer facilement pour recevoir des soins peuvent bénéficier d’un soutien financier pour couvrir les interventions de professionnels de santé à domicile. L'Assurance Maladie prend en charge les frais liés à l’intervention de professionnels comme les infirmiers, les kinésithérapeutes, et les ergothérapeutes, permettant ainsi aux personnes concernées de recevoir des soins adaptés sans quitter leur domicile.

  • Critères de prise en charge : La prise en charge est soumise à une prescription médicale, où un médecin évalue la nécessité des soins à domicile. Cette démarche permet de garantir que les soins prodigués sont en adéquation avec les besoins spécifiques de la personne handicapée.
  • Soins couverts : Les soins peuvent inclure des séances de kinésithérapie, des soins infirmiers réguliers, ainsi que l’adaptation de l’environnement domestique pour améliorer l’autonomie des personnes à mobilité réduite.

6. Favoriser l’insertion professionnelle des personnes handicapées

L’intégration professionnelle des personnes en situation de handicap est un enjeu fondamental pour leur inclusion sociale et économique.

Plusieurs dispositifs existent pour accompagner les personnes handicapées dans leur parcours professionnel, qu’elles souhaitent accéder à un emploi ou maintenir leur poste actuel.

Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH)

La Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) est une démarche clé pour toute personne en situation de handicap souhaitant s’insérer ou se maintenir dans l’emploi. Ce statut offre une série d’avantages pour faciliter l’accès à un poste ou l’adaptation des conditions de travail.

  • Avantages du RQTH : Le statut de travailleur handicapé permet de bénéficier de mesures d’aménagement de poste, d’horaires adaptés, et de dispositifs d'accompagnement vers l’emploi comme les formations professionnelles spécifiques ou la réinsertion professionnelle.
  • Demande de RQTH : Pour obtenir ce statut, la demande doit être faite auprès de la MDPH, qui évaluera le taux de handicap et la capacité de la personne à exercer une activité professionnelle. Ce statut est accordé pour une période de 1 à 5 ans.

Aide à l’embauche pour les employeurs

Les entreprises du secteur privé comme du secteur public sont encouragées à recruter des personnes en situation de handicap. Pour cela, plusieurs aides financières sont proposées aux employeurs qui respectent leurs obligations légales en matière d'emploi des personnes handicapées, notamment la contribution Agefiph pour les entreprises de plus de 20 salariés.

  • Aides financières : Des dispositifs comme l’Aide à l’emploi des travailleurs handicapés (AETH) permettent aux employeurs de recevoir une compensation pour l’aménagement de poste ou pour financer des formations spécifiques pour le salarié en situation de handicap.
  • Obligation d’emploi : En France, les entreprises de plus de 20 salariés sont tenues d'employer au moins 6 % de travailleurs en situation de handicap sous peine de devoir verser une contribution financière.

Les Établissements et Services d'Aide par le Travail (ESAT)

Les Établissements et Services d'Aide par le Travail (ESAT) sont une alternative pour les personnes en situation de handicap qui ne peuvent pas travailler en milieu ordinaire. Ces établissements offrent un cadre protégé dans lequel les personnes peuvent exercer une activité professionnelle tout en bénéficiant d’un accompagnement adapté à leurs capacités.

  • Activités proposées : Les ESAT proposent des activités variées allant de la production industrielle à des services comme le nettoyage, la blanchisserie ou l’agriculture. L’objectif est de permettre aux travailleurs handicapés de s’épanouir dans un environnement sécurisé.
  • Public concerné : Les ESAT sont destinés aux personnes dont le taux d’incapacité est supérieur à 50 % et qui rencontrent des difficultés à s’insérer en milieu ordinaire.

7. Les aides à la mobilité pour les personnes en situation de handicap

La mobilité est un enjeu crucial pour les personnes en situation de handicap, qui peuvent rencontrer des difficultés pour se déplacer dans leur quotidien.

Heureusement, plusieurs aides existent pour faciliter leur déplacement, qu’il s’agisse de passer le permis de conduire ou de bénéficier de tarifs préférentiels dans les transports en commun.

Permis de conduire adapté

Certaines personnes handicapées peuvent obtenir un permis de conduire grâce à des épreuves aménagées et des véhicules adaptés. Ces aménagements permettent à des personnes atteintes de troubles physiques, sensoriels ou cognitifs de passer le permis dans des conditions adaptées à leurs capacités.

  • Épreuves aménagées : Les examens du permis de conduire sont modifiés pour tenir compte des besoins spécifiques des candidats handicapés. Par exemple, les personnes souffrant de mobilité réduite peuvent utiliser des véhicules spécialement équipés pour faciliter la conduite.
  • Médecin agréé : Avant de passer le permis, les candidats doivent consulter un médecin agréé qui déterminera leur aptitude à conduire et définira les aménagements nécessaires.

Transports en commun gratuits ou à tarif réduit

La Carte Mobilité Inclusion (CMI) permet également de bénéficier de réductions tarifaires dans les transports en commun pour les personnes en situation de handicap. Dans certains cas, les déplacements peuvent être totalement gratuits.

  • Réductions : Les détenteurs de la CMI peuvent accéder à des réductions dans les trains, les bus, les tramways et autres services de transport public. Certaines collectivités locales offrent même la gratuité pour faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite.
  • Transport adapté : De plus, dans certaines villes, des services de transport adapté sont mis en place pour les personnes qui ne peuvent pas utiliser les transports en commun classiques. Ces services sont souvent assurés par des véhicules adaptés, comme des taxis ou des minibus.

En conclusion, il existe une multitude de dispositifs qui visent à soutenir les personnes en situation de handicap dans leur vie quotidienne.

De l'accompagnement pour trouver un emploi à l'accès à un logement adapté, en passant par des soins médicaux à domicile, ces aides jouent un rôle crucial dans l'amélioration de leur qualité de vie.

Si vous êtes en situation de handicap ou si vous accompagnez une personne handicapée, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de la MDPH ou d’autres organismes spécialisés pour connaître vos droits et les démarches à entreprendre.

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